Auderghem

  • Av. de Beaulieu, au coin avec Av. Maurice Charlent (1160 Bxl)
  • 9,6 km – Auderghem – Watermael-Boitsfort
  • Metro Beaulieu – Bus 71
  • P+R Delta

general overview of walk

  • Un parcours empruntant promenade verte, GR et quelques ruelles d’un autre temps, faisant une incursion dans la Forêt de Soignes et le Rouge-Cloître, dans différents parcs d’Auderghem et Watermael-Boitsfort et la cité-jardin de Floréal.

 

  • We will take a route that leads us through bits of the “green walk”, hiking trail and a few narrow streets of another age, we will make an incursion into the Forêt de Soignes and the Rouge-Cloître, into various parks of Auderghem and Watermael-Boitsfort and the garden-city of Floréal.

 

On débute la promenade par les rues de quartier, plus sympathique que la promenade verte qui à cet endroit longe l’autoroute, puis on emprunte une partie de la

“Promenade du Chemin de Fer”

Comme son nom l’indique, la promenade était autrefois un trajet de chemin de fer, celui de la ligne 160 qui reliait Bruxelles (Quartier Léopold) à Tervueren. Elle part de Beaulieu et rejoint Stockel en suivant le même tracé que la Promenade Verte, offrant ainsi une promenade ininterrompue de 8 km aux piétons et cyclistes. Des ponts et passerelles ont été construits ou restaurés en divers endroits.

La promenade joue un rôle important pour la préservation de la biodiversité. Ses talus et ses bermes constituent un corridor écologique et permettent à la faune et à la flore de migrer.

On la quitte pour traverser le Bld du Souverain et emprunter quelques ruelles d’un autre âge, puis rejoindre un petit bout de la forêt de Soignes.

L’ancienne abbaye du Rouge-Cloître

Autrefois ermitage, puis prieuré en 1374, celui-ci devient au XVIe siècle l’un des plus prestigieux monastères des Pays-Bas espagnols. Il possède une riche bibliothèque, un atelier d’enluminure réputé, et Charles Quint y réside même parfois. Mais les malheurs ne lui sont pas épargnés : le prieuré est pillé à la fin du XVIe siècle lors de la Révolte des Gueux, ravagé par un incendie à la fin du XVIIe siècle, supprimé une première fois en 1783 par l’empereur Joseph II, ce qui n’empêche pas les chanoines de revenir, pillé à nouveau par les hussards français en 1792 et supprimé définitivement en 1796 par le Directoire français.

Depuis 1999, des fouilles archéologiques ont permis de dégager de nombreux éléments comme l’infirmerie, le moulin, la brasserie, qui présente encore des sols en place et des fours qui permettront d’étudier le processus de fabrication traditionnel de la bière. Des quatre ailes du cloître, une est parfaitement conservée, une autre a été profondément remaniée pour accueillir les ateliers d’artistes, les deux dernières sont marquées par des plantations et des murets de pierres sèches.

Aujourd’hui on distingue l’enceinte, l’emplacement de l’ancienne église qui est marqué au sol, le prieuré du XVIIIe siècle, les dortoirs, l’ancienne ferme (belle construction carrée à un étage), les anciennes dépendances avec leur manège et les écuries, la maison du meunier (appelée Maison de Bastien) ou celle du portier, la fontaine fidèlement reconstituée. Grâce à l’Institut Bruxellois de Gestion de l’Environnement (IBGE), des travaux d’aménagement des jardins historiques ont été entamé.

Les bâtiments accueillent aujourd’hui le Centre d’art du Rouge-Cloître, qui organise des expositions artistiques, des ateliers de sensibilisation à l’art pour les enfants, ainsi que des ateliers d’artistes et des spectacles pour les adultes et le jeune public. Il soutient Cheval et forêt, une association qui cherche à mettre en valeur les chevaux de trait belges et qui organise des démonstrations de débardage.

Le parc du Bergoje

Petit parc de quartier qui relie la chaussée de Wavre à la rue J. Bassem et, un peu plus loin, le boulevard du Souverain. Il faisait partie de la forêt de Soignes jusqu’au XVIIIe siècle, quand la construction de la chaussée reliant Bruxelles à Wavre l’en a séparé. Son nom provient de berg – colline et oje – maison. Le ruisseau en fond de vallée est le Roodkloosterbeek, qui prend sa source en forêt de Soignes à Tervueren et se jette dans la Woluwe. Depuis 1994 Bruxelles Environnement en a fait un parc qui tente de préserver les éléments naturels du site.

On peut soit emprunter le chemin qui longe le cours d’eau, soit celui qui s’écarte et gagne le sommet (via un escalier si on vient de la rue J. Bassem).

Le Parc Seny

On retrouve un fragment de la promenade verte qui nous amène au Parc Seny et le traverse. Le parc Seny est un parc paysager créé en 1963. Il doit son nom à l’un des derniers propriétaires du moulin qui se trouvait autrefois à l’entrée du parc, l’industriel Albert Seny. Celui-ci en fera une teinturerie de coton et plusieurs petite industries s’installent dans les environs. Au début du XXe siècle, le boulevard du Souverain est percé, les industries sont priées de déménager pour sauvegarder le prestige de la nouvelle avenue, le terrain restera plusieurs décennies en friche avant que le parc ne soit aménagé dans la foulée de l’Expo 58.

La cité-jardin Floréal

Peu après la Ie guerre mondiale, deux cités-jardins voient le jour presque en même temps à Boitsfort, le Logis et Floréal.

La Société coopérative du Logis est créée en 1921 par un groupe d’employés de la banque publique Caisse Générale d’Épargne et de Retraite, auquel se sont joints des employés d’autres administrations. Sur les 32 ha de terrain achetés sur le site « des trois tilleuls », 314 maisons seront construites entre 1922 et 1924. D’autres quartiers seront réalisés en phases successives de 1926 à 1951. Au total ce sont 726 maisons unifamiliales, 164 appartements, neuf magasins, trois jardins d’enfants et un centre social qui voient le jour.

La coopérative ouvrière Floréal est constituée en 1922 à l’initiative d’un noyau d’ouvriers typographes du journal Le Peuple. Elle acquiert ses premiers terrains pour un total de 17 ha, la construction débute dès 1922, et continue en phases successives jusque 1965. Au total, 653 logements sont construits, dont 350 maisons unifamiliales.

Les deux cités-jardins sont conçues par l’urbaniste Louis van der Swaelmen et l’architecte Jean-Jules Eggericx, inspirés de leurs séjours respectifs aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne. Les maisons, en briques ou en bloc de cendrée, sont dotées de volets et de châssis aux couleurs vives et ceintes de coquets jardinets. Tout est conçu pour le bien-être des futurs occupants, et le niveau de confort s’améliore avec chaque phase de construction. La végétation tient un rôle important et est le principal élément de décoration. Un labyrinthe de chemins piétons serpente entre les jardins et mène au cœur des îlots à des plaines de jeux abritées de la circulation et plantées d’arbres fruitiers. Pelouses, haies et cerisiers du Japon bordent les voiries.

Les marques distinctives des deux cités sont, pour le Logis, des boiseries de couleur verte et des rues portant des noms d’animaux, et pour Floréal, des boiseries peintes en jaune et des rues qui portent des noms de fleurs.

Grâce aux normes sévères imposées par les Sociétés coopératives à la base, les cités du Logis-Floréal apparaissent aujourd’hui comme les cités-jardins les mieux conservées de notre pays. Elles ont d’ailleurs servi à plusieurs reprises de décor pour le cinéma. Les deux cités sont classées et une première phase de restauration a permis de refaire les toitures et de repeindre les façades de 78 maisons. D’autres phases de travaux sont prévues tant sur les maisons que sur les espaces verts.

Aujourd’hui englobées dans la ville, les cités-jardins sont passées du statut de « ville à la campagne » à celui de « campagne dans la ville ».

Le parc de la Héronnière

Aménagé vers la fin des années 1990 par Bruxelles Environnment, le parc de la Héronnière connecte l’étang des Pêcheries royales, la « mare aux canards » et le parc du Curé. Un petit cours d’eau y a été reconstitué et a permis aux plantes aquatiques de se rétablir dans l’ancienne vallée du Watermaelbeek. Nous sommes donc dans un parc semi-naturel aménagé dans un but à la fois récréatif et écologique. Les différents plans d’eau sont également reliés entre eux par un bois semi-naturel et un sous-bois, où se trouvent deux parcs à daims. A l’entrée du site, on trouve des parcelles potagères louées, une piste de cyclo-cross, des aires de jeux, et un terrain de pétanque.

 

Fiche: Details_Balade_AUDERGHEM

 

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