Ganshoren

  • Av. des Gloires Nationales, au coin avec l’Av. du Duc Jean
  • 10,1 km – Ganshoren – Asse – Jette
  • Bus 13, 49, 87, station Riethuisen
  • Autour de la basilique
general overview of walk
Route map for Summer Eve_Ganshoren

 

 

  • Une promenade à la recherche des vestiges du temps où Ganshoren était un petit hameau rural, vivant dans l’ombre du château de Rivieren et des seigneurs de Jette-Ganshoren, et sur les traces des « nouveaux » quartiers planifiés à la fin du XIXe et surtout au XXe siècle. La commune reste à la fois champêtre et résidentielle, ancienne et moderne, très verte, charmante avec ses nombreux clos, et surtout loin de l’image de cité-dortoir que certains en ont.

 

  • A walk in search of the remnants of the time when Ganshoren was a small rural hamlet, living in the shadow of the Rivieren Castle and the noblemen of Jette-Ganshoren, and in the footsteps of the “new” districts planned at the end of the 19th and especially in the 20th century. The commune remains both rural and residential, old and modern, very green and charming with its many dead ends. It is far from the image of a dormitory city that some people have.

Au XIXe siècle, Ganshoren, comme d’ailleurs la plupart des communes de la périphérie, est encore essentiellement tournée vers des activités d’élevage et de maraîchage ; ses habitants vont régulièrement au moulin à vent installé sur la colline du Sippelberg. C’est sous le règne de Léopold II que Ganshoren change : l’urbanisation du plateau de Koekelberg est mise en œuvre, de nouveaux quartiers sont planifiés par l’urbaniste Victor Besme, et l’ancien noyau rural et agricole s’amenuise. Néanmoins, les zones semi-naturelles restent partiellement préservées. L’aménagement de l’avenue Charles-Quint dans les années 1930 et l’ouverture de grandes voiries dans les années 1950 transformeront définitivement Ganshoren en commune urbaine.

C’est ainsi que la première partie de la promenade est assez urbaine et nous fait passer par différents quartiers développés au fur et à mesure du temps et des besoins.

La cité Heideken

Autrefois la Heyde, un terrain d’environ 10 hectares de bruyères, était accessible aux habitants de Ganshoren et de Jette, qui entretenaient et asséchèrent les prés du Zeyp, un marécage humide, au moyen de rigoles de drainage. Après la Première Guerre mondiale, les initiatives des coopératives de locataires sont encouragées par le gouvernement qui, désireux de stimuler la reconstruction, leur accorde des prêts à taux réduits.

C’est dans ce contexte que la société coopérative « Le Home de Ganshoren », fondée au début des années 1920, fait l’acquisition d’une partie de l’ancien pré commun la Heyde pour y construire, à prix modéré, un ensemble d’habitations ouvrières pour ses membres appartenant à la Compagnie du Gaz, à l’Administration des Chemins de Fer et aux Postes et Télégraphes. Il en résultera une cité-jardin de 150 maisons unifamiliales construites selon cinq types de plans différents par l’architecte Jules Ghobert. L’ensemble, très convivial, s’articule autour de deux places : la place du Home et la place des Sorbiers.

Une petite boucle nous fait passer par d’autres quartiers et d’autres clos qui donnent sur les terrains de sport de Ganshoren, avant d’arriver à

La vallée du Molenbeek et le marais de Ganshoren

Aujourd’hui, la vallée du Molenbeek est enclavée entre les lignes de chemin de fer Bruxelles-Gand et Bruxelles-Termonde. Même si ces lignes ont eu des conséquences néfastes sur la nature, ce sont paradoxalement elles aussi qui ont permis de préserver le site. Une partie de cet espace vert est classée comme site pour sa valeur scientifique, esthétique et historique ; le marais est reconnu comme réserve naturelle régionale, composé de zones humides et d’une végétation de friche urbaine. La partie située à l’est de la voie ferrée est située sur la commune de Jette tandis que la partie située à l’ouest est établie sur la commune de Ganshoren.

La flore et la faune du marais sont remarquables. Des roselières et des cariçaies (marécages constitués de graminées de type carex) constituent l’essentiel de la végétation dans les dépressions les plus humides. Ailleurs, les prairies alternent avec des sous-bois, des fourrés de saules, des massifs de pruneliers… Le marais attire une grande variété d’oiseaux – plus de 80 espèces – ainsi que des petits mammifères, des amphibiens comme la grenouille rousse ou rieuse ou le crapaud commun, et des couleuvres à collier.

La réhabilitation des prairies humides, gérée par Bruxelles-Environnement, est actuellement en cours et devrait permettre d’augmenter l’humidité du marais et la biodiversité.

Faisant un petit crochet par la commune de Asse, la promenade nous emmène au

Kerremansbos

Fruit d’une excellente collaboration entre la municipalité de Asse, les écoles primaires de Zellik et Relegem, les bénévoles de Natuurpunt et de VELT et les résidents locaux, le Kerremansbos est une jeune forêt mixte de feuillus plantée en 2005, bordée d’une bande d’un demi-hectare restée ouverte pour être transformée en prairie fleurie en été. Un sentier longe la rive du Molenbeek, caché derrière des bords boisés. Le Kerremansbos, et récemment le Kerremanspark – planté en 2012 – font partie du plan directeur ‘Park Horing’, élaboré pour le compte de l’Agence Flamande des Terres (VLM) dans le cadre du projet de développement du territoire Molenbeek & Maalbeek, qui vise à reliler les sources du Maalbeek au Parc Roi Baudouin.

 

La peupleraie Nestor Martin

Peupleraie Nestor Martin

Du nom de l’entreprise Nestor Martin qui avait ses productions de cuisinières et appareils de chauffage entre 1930 et 1980 sur le parc industriel Martin en face, la peupleraie effectue une agréable jonction entre le marais de Ganshoren et le site du Zavelenberg à Berchem-Sainte-Agathe. Véritable havre de paix et de sérénité au cœur de la ville, ce petit bois joue un rôle important en procurant un écran de verdure et une zone tampon destinée à protéger les habitants des nuisances sonores et polluantes venant de la zone industrielle, du chemin de fer et du ring situés derrière. Le parc industriel quant à lui a été repris par la Société de Développement Régional Bruxellois et accueille une dizaine d’entreprises dont plusieurs actives dans le secteur industriel de la boulangerie.

L’ancien cimetière de Ganshoren

Un accès a été ouvert dans la partie arrière de l’ancien cimetière de Ganshoren, et un chemin créé, reliant ainsi le rond-point de la Liberté et l’arrière de l’Athénée de Ganshoren.  A terme la commune envisageait de réaffecter l’ensemble de l’ancien cimetière en parc, sur l’exemple de l’ancien cimetière d’Etterbeek, avenue Georges Henri à Woluwe-Saint-Lambert, mais l’idée n’a pas dû plaire à tout le monde, ou les fonds ont manqué. En attendant, le petit parc qui s’étend sur près de deux hectares, offre des pelouses et des parties arborées très agréables.

Le parc Elisabeth

Situé sur les communes de Koekelberg et Ganshoren, le parc Elisabeth, avec ses allées arborées, ouvre l’une des plus longues et des plus belles perspectives de Bruxelles : celle qui, de la Basilique de Koekelberg plonge jusqu’au jardin Botanique en suivant le boulevard Léopold II.

Quoiqu’en phase de remaniement et de rénovation tant pour les infrastructures que les massifs et les arbres (plus de 1300 !), le parc comprend allée centrale, pelouses traversées de chemins sinueux et ponctuées de massifs, plusieurs rangées d’arbres en lisière, etc. Il offre également une plaine de jeux, un terrain de sport, un vieux kiosque à musique, un pavillon,….

Cette promenade ne parcourt qu’un tout petit espace du parc, mais rien ne vous empêche de la prolonger. Celle de Koekelberg le traverse plus longuement.

 

Fiche: Details_Balade_GANSHOREN

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