Schaerbeek

  • Entrée du parc Josaphat au rond-point Av. Chazal / Av. Jan Stobbaerts
  • 11 km – Schaerbeek – Evere – Haren
  •  Tram 7 – arrêt Chazal; Bus 64, 65 – arrêt Chazal
  • Assez difficile, mais des possibilités le long du parc Josaphat
Route map for Summer Eve_SCHAERBEEK

 

  • Un itinéraire tout en longueur, descendant le parc Josaphat, passant par les rues du quartier Helmet pour arriver à la réserve du Moeraske et continuer jusque Haren. Le retour s’effectue par les rues et le moulin d’Evere, le quartier Terdelt et le quartier des Fleurs de Schaerbeek.

 

  • An itinerary that does not run in circle but stretches from the Josaphat Park down the streets of the Helmet district to reach the Moeraske reserve and continue to Haren. The return is via the streets and the Evere mill and Schaerbeek’s Terdelt and Flowers’ districts.

 

Le parc Josaphat

Le parc Josaphat, c’est le poumon vert de Schaerbeek, la promenade préférée de ses habitants et de nombreux Bruxellois, et, en été surtout, un lieu de détente et de multiples activités très conviviales. Issu de l’intégration de plusieurs propriétés, il conserve encore son aspect de vallée organisée autour de petits étangs. Il se divise en trois partie :

  • Au sud – départ de la balade – le parc historique, aménagé dans l’esprit paysager des promenades publiques à l’anglaise. Les arbres ornementaux, les parterres de fleurs, le pont rustique surplombant une petite cascade romantique, les rocailles et les sculptures disposées le long des allées sinueuses, confèrent à l’endroit l’esprit pittoresque des parcs d’avant-guerre.
  • Au centre, les grandes pelouses sont régulièrement utilisées pour des entrainements et des compétitions de tir à l’arc.
  • Au nord, à l’arrière du stade du « Crossing », s’étale la zone de jeux avec plaine de jeux, piste de pétanque, terrains de skate-board, defootball et multisports, courts de tennis, etc. Autrefois s’étendait là, la « plage » de Schaerbeek, une pièce d’eau ceinturée d’une plage de sable.

Le parc Josaphat, c’est aussi un véritable musée en plein air. Au hasard des allées on y découvre des sculptures, des effigies ou bustes d’écrivains, d’artistes…

Le parc se trouve dans la vallée du Roodenbeek (un affluent du Maelbeek), qui était alimenté par plusieurs sources, dont la plus connue existe toujours sous le doux nom de Fontaine d’Amour. Selon la légende, le nom actuel du parc lui vient d’un pèlerin revenant de Terre sainte, qui fut frappé par la ressemblance entre la vallée schaerbeekoise et un lieu biblique, la vallée de Josaphat près de Jérusalem.

Au XIXe siècle, la vallée était devenue une promenade appréciée des citadins, qui venaient savourer une tartine au fromage en buvant une gueuze, une kriek ou une faro dans l’une ou l’autre ferme transformée en guinguette. En 1901, la commune de Schaerbeek entreprit de racheter de gré à gré les parcelles de 197 propriétaires. C’était sans compter avec l’intransigeance de madame veuve Martha, propriétaire de la plus importante parcelle, qui comprenait une demeure et de superbes arbres. Trouvant que la somme qui lui était proposée était insuffisante, cette dame mit en vente un lot d’arbres avec obligation de les abattre. Le roi Léopold II, toujours soucieux de l’embellissement de Bruxelles et de ses environs, fit acheter les arbres, mais la veuve Martha n’en démordit pas et exigea l’application de la clause d’abattage. Seule une procédure d’expropriation vint à bout de sa résistance.

Le parc fut ouvert au public en 1904, agrandi par la suite et aménagé par l’architecte paysagiste Edmond Galoppin. Au fil du temps le parc s’enrichit de nouvelles installations et de nouveaux équipements tels que la plaine de jeux, le minigolf, etc. Aujourd’hui, en été, le parc devient le « park to be », proposant de multiples activités pour tous. Celles-ci sont lancées par la Fête de la Cerise le dernier week-end de juin et se clôturent par la « Boem Patat » début septembre.

Le quartier Monplaisir-Helmet

Mieux connu aujourd’hui sous le simple nom d’Helmet, le quartier doit son nom au château Monplaisir qui se situait sur l’actuel rond-point de l’avenue Huart-Hamoir, et dont le domaine s’étendait jusqu’à l’actuelle gare de Schaerbeek. Les propriétaires et locataires se succèdent, accueillant au passage le prince Charles de Lorraine qui l’utilise comme résidence secondaire de 1752 à 1780. Le château accueille aussi brièvement la première manufacture de porcelaine bruxelloise (Manufacture Impériale et Royale de Monplaisir). Le domaine est détruit, les étangs asséchés en 1907 pour laisser la place au réaménagement du quartier et à la construction de la garde de Schaerbeek.

Le réaménagement prévoit l’ouverture de l’avenue Huart Hamoir, qui s’impose comme l’une des plus larges avenues-promenades de la capitale, sur le modèle du quartier des Squares (Squares Marguerite, Ambiorix, Palmerston et Marie-Louise), aménagé quelques années plus tôt sur le territoire de Bruxelles. Son but initial était de permettre une vue panoramique vers le domaine royal de Laeken.

Le Moeraske

Son nom signifie “petit marais” en néerlandais, et le site est un rare vestige des milieux humides qui jalonnaient jadis la vallée de la Senne et le seul marais de la vallée qui soit encore préservé aujourd’hui. Il est classé comme réserve naturelle depuis 1995. Il est constitué de trois parties qui s’étendent sur 14 ha, le long de la gare de Schaerbeek-formation et qui concernent trois communes :

 

  • La plus grande partie du site -et celle qui donne le nom à l’ensemble : le Moeraske- se trouve sur Evere ;
  • Les sources du Kerkebeek, le ruisseau qui alimente le marais, sont, elles, sur Haren ;
  • Le Walckiers, 4,5 ha, ancien parc à l’anglaise devenu “sauvage”, est quant à lui sur Schaerbeek, mais n’est pas ouvert au public (il peut se visiter en visite guidée).

Le Moeraske est reconnu comme zone verte à haute valeur biologique, possédant une faune et une flore de grande richesse. C’est d’ailleurs l’endroit où le plus grand nombre d’espèces de papillons a été répertorié ces toutes dernières années. Il appartient majoritairement à la SNCB et pour un peu moins d’un hectare à la commune d’Evere.

Le Parc Saint Vincent et du Bon Pasteur

Derrière l’église Saint-Vincent datant du 18e siècle, avec sa tour du 11e siècle, commencent le parc Saint Vincent et le parc du Bon Pasteur,  dont le nom rappelle le couvent qui était autrefois ici. Les parcs sont les poumons verts de ce quartier d’Evere coincé entre Haren, Schaerbeek et la gare de formation. Joliment aménagés, ils présentent surtout de grandes étendues d’herbe, des sentiers de promenade ainsi qu’un terrain de football et une piste de santé.

La création du parc Saint Vincent remonte à 1889, quand le couvent entretenait ses abords et possédait un étang et de beaux arbres. Entre cette partie aménagée et la gare de formation s’étendaient de vastes terrains marécageux à la végétation spontanée et au caractère sauvage. A la fin de la seconde guerre mondiale, la zone subit de violents bombardements, le quartier est déserté et devient un lieu d’immondices, causant la colère des riverains encore présents. La commune, qui avait racheté la propriété des religieux, réaménage finalement toute la zone du Kerkebeek (du nom du petit ruisseau qui coule là), y ajoutant le terrain de foot, le jardin Kerkoek et le nouveau parc du Bon Pasteur. Récemment, un petit appendice a été aménagé: le parc du Doolegt. Petit parc de moins de 200 ares, il possède cependant un étang alimenté par une source toute proche

Le quartier Terdelt

La cité Terdelt a été conçue autour d’une place centrale de forme ovale qui sert de point de rencontre. Pour éviter la circulation de passage, les rues qui s’en éloignent sont courbes et étroites, elles se rejoignent à différents ronds-points. Les maisons unifamiliales étaient à l’origine destinées à être mises en location; en raison de la demande et pour raison financière, elles ont été vendues. De petits immeubles à logements multiples, destinés à la seule location, ont également été construits. L’ensemble a été inauguré en 1926. La cité se caractérise par l’usage de briques rouges rehaussées de parties crépies. Aujourd’hui, même si elle n’a pas conservé son homogénéité, beaucoup de maisons ayant été repeintes ou transformées avec des matériaux différents de ceux d’origine, elle garde néanmoins son charme et son côté village que le comité de quartier se charge de préserver.

Le petit parc Albert Ier ainsi que le complexe sportif ont été aménagés et ouverts au public en 1981, à la place l’ancien cimetière de Schaerbeek désaffecté en 1972. Celui-ci étant devenu trop exigu, de nouveaux terrains furent acquis sur les communes d’Evere et de Woluwé-Saint-Etienne.

Le Quartier des Fleurs

Le Quartier des Fleurs, bordé d’un côté par le parc Josaphat, de l’autre par le quartier Terdelt, et surplombé par l’église Sainte Suzanne, voit le jour à partir des années 1930 . L’esprit est à l’art déco, dont on retrouve plusieurs exemples, qui alternent avec de vastes hôtels de maître et des maisons de style cottage. La présence du parc Josaphat inspire à la commune les noms des rues du quartier, comme les rues des Pensées, des Mimosas ou les Avenues des Capucines, des Glycines, des Jacinthes ou des Héliotropes. Le peintre René Magritte habita au numéro 97 de la rue des Mimosas de 1954 à sa mort en 1967.

L’église Sainte-Suzanne, construite entre 1922 et 1925, est la première à Bruxelles pour laquelle on utilise du béton armé. Son architecte, Jean Combaz, s’inspira de l’église de Raincy, près de Paris. Elle est inaugurée le 11 août 1928, le jour de la fête de sainte Suzanne, en hommage à une autre Suzanne, Suzanne Maes, décédée trop jeune et dont la mère offrit une partie des fonds nécessaire à sa construction.

Fiche: Details_Balade_SCHAERBEEK

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