Watermael-Boitsfort

  • Coin Av. Charles Michiels avec Av. de Tercoigne (1160 Auderghem)
  • 11,9 km – Watermael-Boitsfort – Uccle – Ixelles
  • Metro Beaulieu
  • Parking Delta

  • Une balade dans l’une des communes les plus vertes de la Région bruxelloise. Nous nous promènerons au fil de l’eau de quelques uns de ses étangs et ruisseaux et ferons une incursion dans la Forêt de Soignes, tout en passant par des quartiers assez différents qui rappellent cependant le caractère résidentiel de la commune et surtout son charme quasi-villageois.

 

  • A walk in one of the greenest communes in the Brussels Region. We will walk along some of its numerous ponds and brooks and through a (very) small section of the Forêt de Soignes. At the same time we will walk through quite different areas that nevertheless recall the residential character of the town and especially its almost village charm. 

Le parc Tercoigne

S`étendant sur environ 1,5 ha entre l`avenue du Martin-Pêcheur et l`avenue de Tercoigne, le petit parc Tercoigne marque le début de la suite d`étangs qui s’étendent le long de la rue des Pëcheries dans le parc de la Héronnière. La commune de Watermael-Boitsfort a fait aménager l’étang et le parc par l’architecte-paysagiste René Pechère en 1970. En témoignent les murets garnis de haies, les escaliers fleuris, les plantations de fleurs, d’arbustes et d’arbres d’ornement ainsi que d’un verger de pommiers, pruniers et cerisiers. Entre-temps, une zone plus sauvage a été conservée pour préserver la biodiversité

Le Parc de la Héronnière

Aménagé vers la fin des années 1990 par Bruxelles Environnement, le parc de la Héronnière connecte trois zones distinctes : l’étang des Pêcheries royales, la « mare aux canards » et le parc du Curé. Un petit cours d’eau a été reconstitué dans ce qui était la vallée du Watermaelbeek et a permis aux plantes aquatiques de se rétablir. Il s’agit donc d’un parc semi-naturel aménagé dans un but à la fois récréatif et écologique. Un bois semi-naturel et un sous-bois abritant deux parcs à daims relient les différents plans d’eau. A l’entrée du site, des parcelles potagères, une piste de cyclo-cross, des aires de jeux, et un terrain de pétanque sont à disposition des riverains.

La promenade se poursuit dans la cité-jardin du Logis-Floréal (mais nous restons dans le Logis).

La Cité-jardin du Logis

Le concept de cité-jardin vient de l’Angleterre où la révolution industrielle a lieu plus tôt que sur le continent et où les théoriciens tentent de concevoir une organisation nouvelle de vie pour offrir un logement décent qui jusque là était inaccessible pour la majorité des citadins. Le principe se développe dans la région bruxelloise entre 1920 et 1940. 25 cités-jardins sont alors construite à la périphérie de la ville, et sont aujourd’hui intégrées dans le tissu urbain. La cité du Logis-Floréal est probablement le meilleur exemple qui reste aujourd’hui de l’aspiration à une société nouvelle basée sur un nouveau rapport à la nature, l’environnement et à la communauté (comme quoi le développement durable n’est pas un concept si neuf !). La cité-jardin allie habitat, aménagement paysager et les préoccupation d’hygiène de l’époque.

 

Conçues comme un grand ensemble par les architectes et urbanistes Louis Van der Swaelmen et Jean-Jules Eggericx, Le Logis et le Floréal se distinguent cependant par les coopératives qu’elles représentent (Typographes au Floréal, Caisse d’Epargne et autres administrations au Logis) ; les couleurs (jaune au Floréal, vert au Logi) ; les noms de rues (de fleurs au Floréal ; d’oiseaux au Logis).

Le site est classé depuis 2001 en raison de son intérêt historique, artistique, esthétique et scientifique et soumis à une réglementation drastique.

Plus d’infos sur le site du Patrimoine de Bruxelles

On poursuit la promenade par l’arrière de la ferme du Chant des Cailles, le parc sportif des trois tilleuls, un petit bout de GR, pour finalement arriver à l’arrière de la place Wiener. Une alternative au longement du parc sportif est de couper à travers les charmantes rues du Logis.

Le Parc Jagersveld

Situé dans l’ancien village de Boitsfort, le Parc Jagersveld est un joli petit parc à l’anglaise comprenant de vastes pelouses, aménagé en 1904 par Edmond Parmentier à la demande de Léopold II. Il contient de nombreux arbres exceptionnels comme les très beaux noyers d’Amérique, frênes, tilleuls, érables negundo, ou encore un érable hybride vraisemblablement unique au monde de 2,71 mètres de circonférence. Au passage vous verrez peut-être des anciens bunkers et la Fontaine aux oiseaux de Jean-Michel Folon.

Les étangs de Boitfort

Le complexe des étangs de Boitsfort constitue avec le plateau de la Foresterie et les réserves naturelles et forestières du Vuylbeek et des Enfants noyés tout proches, un ensemble biologique et paysager remarquable. La zone est d’ailleurs reconnue comme site Natura 2000.

Au Moyen-Âge et au cours des siècles qui suivirent, les étangs de Boitsfort appartenaient à l’autorité ducale qui les louait comme viviers à des particuliers. Ceux-ci pouvaient y pêcher tout au long de l’année, mais ils devaient fournir à la Cour un quota annuel de poissons. A eux également de couper les hautes herbes des bords, d’entretenir et réparer les digues et de curer les fossés.

A la fin du 19e siècle, le site des étangs de Boitsfort est acheté par Léopold II. Le percement du futur boulevard du Souverain est à l’étude et le roi entend ainsi préserver le site de la vague de lotissements qui ne manquera pas de suivre, une démarche qui va de pair avec l’élargissement de la propriété voisine des Solvay. A la mort du roi, l’ensemble est géré par la Donation royale. Pour obtenir des rentrées financières, celle-ci loue pendant des années le domaine des Silex à la Banque nationale pour l’agrément de son personnel. Depuis 1999, cette location a été reprise par la Commission ornithologique de Watermael-Boitsfort (COWB) qui, pour la gestion, a signé une convention de partenariat avec Bruxelles Environnement.

L’aménagement de l’avenue de la Foresterie dans les années 1960 a nécessité de remblayer une partie de l’étang de Boitsfort, qui était donc plus étendu autrefois. Aujourd’hui, les deux étangs sont entourés de grandes étendues herbeuses ponctuées d’arbres isolés et d’un vieux verger. Le ruisseau du Vuylbeek, autrefois enterré dans des canalisations en béton, y a été remis à l’air libre.

Longeant l’étang de Boitsfort par le chemin des silex on parvient au bas du Parc Tournay-Solvay (une autre promenade dans Watermael-Boitsfort le traverse de haut en bas)

Parc Tournay-Solvay

Le parc Tournay-Solvay compte parmi les plus beaux parcs de la région de Bruxelles-Capitale. Le paysage est magnifique et très diversifié, caractérisé par des dénivelés importants. Il combine un jardin à l’anglaise au sommet, une forêt plus naturelle sur les pentes, deux étangs dans la vallée, un verger, et enfin un potager exploité par des particuliers. Pourtant il reste méconnu de ses habitants.

A l’origine le parc faisait partie de la propriété et entourait la villa que se fait construire Alfred Solvay (le frère d’Ernest) en 1878, à l’époque où la gare de Boitsfort vient d’être installée à proximité. L’aménagement tient compte du relief et des espaces sauvages : les marécages du fond de la vallée sont transformés en étangs, tandis qu’une partie de la hêtraie d’origine est maintenue. En 1905, quand Léopold II acquiert les étangs de Boitsfort et une partie des terrains attenants pour préserver le site de la vague de lotissements, Ernest Solvay achète lui aussi un ancien lotissement de maraîchers (entre le nouveau boulevard et la rue du Silex et l’intègre dans la propriété familiale. En 1911, l’architecte paysagiste Jules Buyssens réaménage le parc dans le style que nous lui connaissons aujourd’hui, c’est lui aussi qui conçoit la très belle roseraie, aménagée en 1924. Entre les deux, une conciergerie et des dépendances néo-classiques ont été construites.

Restée à l’abandon après le décès de Thérèse Tournay-Solvay, la fille d’Alfred, la propriété est finalement rachetée par la Région bruxelloise en 1980 et ouverte au public l’année suivante. En 1982, le château est ravagé par un incendie d’origine criminelle, qui le réduit à l’état de ruine. Des travaux de conservation et de stabilisation ont finalement été initiés par la régie foncière régionale en 2014 et des travaux de sauvegarde ont été réalisés en 2015. La Région de Bruxelles-Capitale a annoncé que les débuts de la restauration complète du château sont prévus pour le second semestre 2019 et qu’il est projeté d’en faire un centre interuniversitaire en physique.

 

Forêt de Soignes

Voir les postes en rapport avec la Forêt de Soignes. Ici, on y entre par l’av. des Deux Montagnes et le sentier des Endymions / du Matin-Pêcheur, on longe l’étang des Enfants Noyés, et par la drève du Compte on arrive à

L’Hippodrome de Boitsfort

Hippodrome qui, comme son nom ne l’indique pas, est en fait situé sur Uccle. Il voit le jour en 1878, après que l’Etat ait cédé une portion de la forêt de Soignes à la ville de Bruxelles, sous l’impulsion de Léopold II. Le champ de course possède une forme originale d’ovale allongé, qui rend le parcours plus difficile. En bordure sont construites les Grande et Petite Tribunes. La ligne d’arrivée des courses se situait entre les deux tribunes, les spectateurs y étaient aux premières loges pour le sprint final.  Au centre de la piste se trouvait « la Pelouse » : on pouvait y suivre, à un tarif réduit, le déroulement de la course au plus près.

À partir des années 1980, les courses attirent de moins en moins de spectateurs et l’hippodrome finti par fermer ses portes en 1995, entraînant le déclin du site et de son patrimoine. Les activités récréatives et festives ponctuelles (théâtre, cirques, salons, brocantes, foires…) ne suffisent pas pour entretenir le site. En 2014, suite à un appel à projets de la Région Bruxelles-Capitale et grâce au fonds européen FEDER, le projet DROH!ME Melting Parc a été retenu et est en train de devenir un nouveau modèle de parc de loisirs actifs multi-générations. Les Grande et Petite Tribunes, le bâtiment du Pesage, la tour des Départs ont été restaurés et le parc offre une quantité de possibilités de distraction aux promeneur.se.s, joggeur.se.s, golfeur.se.s, cavalier.ère.s…

De l’hippodrome, on rejoint le point de départ en passant près de la gare de Boendael et quelques potagers, en rejoignant le GR qui traverse quelques rues de Watermael et l’église Saint Clément dont la tour et la nef centrale datent du 11e siècle. L’église est l’un des premiers exemple d’art roman à Bruxelles.

Fiche: Details_Balade_WATERM-BF

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