Ixelles

  • Place Flagey, coin avec Av. Général De Gaulle
  • 11 km
  • Tram 81 ; bus 59, 60, 71
  • (payant) sur la Place Flagey

 

 

 

  • Une promenade sans doute moins inattendue que les autres, car qui ne connaît pas les abords de la place Flagey ou le bois de la Cambre? Elle n’en reste pas moins une promenade agréable, et peut-être que le parc Tenbosch, par exemple, sera une découverte pour certains et que la promenade offrira aussi l’occasion de repasser par les jardins de l’Abbaye de la Cambre.
  • A walk that is probably less unexpected than the others, because who doesn’t know the surroundings of Flagey Square or the Bois de la Cambre? It is nevertheless a pleasant walk that offers the occasion to go though the gardens of the Cambre Abbey, and perhaps Tenbosch Park, for example, will be a discovery for some.  

Les étangs d’Ixelles

A à la fin du 19e / début du 20e siècle, quand la périphérie se transforme petit à petit en zone résidentielle, les étangs d’Ixelles deviennent un lieu de promenade incontournable pour la bourgeoisie de l’époque. Aujourd’hui encore, les étangs offrent une promenade de charme grâce au décor d’apparat qu’ils forment avec les belles demeures de styles éclectique, art nouveau et art déco. A l’origine, les étangs d’Ixelles servaient de vivier aux moniales de l’Abbaye de la Cambre. Ils étaient au nombre de quatre, formés par le cours du Maelbeek. L’un a été asséché, deux ont été réunis pour former l’étang supérieur, le dernier, partiellement asséché à l’endroit de la place Flagey, est l’actuel étang inférieur.

Paul Hymans, auteur du XXe siècle écrit :

« Il y avait, au bord des eaux, des guinguettes, où la bière brabançonne arrosait la gaufre dorée, et qui durant les belles après-midi de congé du printemps et de l’été, retentissaient des refrains et des cris d’enfants. Là, sur la côte, s’étageait, au centre des tonnelles, la Maison Rouge. Autour des étangs où se balançaient des verdures aquatiques, couraient des sentiers, au coin desquels des fermes et des métairies, demeures rustiques, égarées aux portes d’une Capitale ouvraient leurs volets verts… »

Le Jardin du Roi – Léopold

Aménagé à l’instigation de Léopold II et conçu sur les plans de Victor Besme, le Jardin du Roi forme un espace qui sauvegarde la vue vers les étangs d’Ixelles depuis l’avenue Louise, lors de son percement et de la construction des quartiers immédiats. Le roi acquiert personnellement la parcelle en vue de créer un jardin public qui sera réalisé en 1876 et dont il assure également l’entretien. En 1900, le Jardin du Roi est cédé à l’Etat dans le cadre de la donation royale. Le parc appartient aujourd’hui à la Région bruxelloise.

 

 

 

Le Parc Tenbosch

Le parc Tenbosch, l’un de mes coups de cœur dans Bruxelles, est à la fois un parc de quartier très apprécié des familles pour ses plaines de jeux, et un véritable joyau vert présentant un grand intérêt botanique et une importante biodiversité.

A l’origine le terrain appartenait à la famille Semet-Solvay. Jean-Louis Semet, spécialiste des arbres, en avait fait un jardin botanique et un arboretum, avant que ses descendants ne vendent une partie du terrain.  Sauvé d’un projet de construction d’immeubles par le comité de quartier, le jardin est alors re-planifié par l’un des membres du comité de quartier, Konstantin Stefanovic, peintre et architecte, et aménagé par René Pechère.

Ses deux hectares entourés d’une grille en fer forgé renferment une centaine d’arbres remarquables. Depuis 1981, le Parc Tenbosch appartient à la Région de Bruxelles-Capitale. Promenez-vous au gré de ses chemins, de ses buissons et de ses plans d’eau.

Vous voulez en savoir plus sur ce parc? Une vidéo sur sa sauvegarde a été réalisée par le Comité du Parc Tenbosch

Les jardins de l’Abbaye de la Cambre

Les jardins de l’Abbaye de la Cambre sont un véritable îlot de calme et de verdure pour les citadins et les employés des sociétés de l’avenue Louise et des environs.

Si l’abbaye cistercienne a été fondée en 1201 par une religieuse noble, Dame Gisèle, et prend rapidement son essor grâce aux donations des ducs de Brabant – do

nt les étangs et un moulin – et d’autres seigneurs brabançons, les jardins ont été aménagés bien plus tard, au début du 18e siècle. A cette époque, le désir de grandeur et de luxe conduisent les abbesses à reconstruire tout l’ensemble dans le style français en honneur à l’époque: superbes jardins composés de quatre terrasses successives, escalier monumental, cour d’honneur avec portail.

On s’y promène à travers des allées bordées d’ifs et de buis taillés, au milieu de parterres à la française et de massifs de rhododendrons. Un bassin surnommé ”la mare aux canards” est alimenté par la source du Maelbeek. Au sud des jardins se trouve la chapelle Saint-Boniface. Saint Boniface de Bruxelles (1182-1260), était en fait natif d’Ixelles, chanoine de Sainte-Gudule, professeur de théologie à Paris et évêque de Lausanne (1231]. Il vit les 18 dernières années de sa vie à l’Abbaye de la Cambre et est enterré dans l’église.

Le Bois de la Cambre

Ce « Central Park » bruxellois est entièrement classé et désigné zone spéciale de conservation « Natura 2000 ». Etendu sur plus de 120 ha, il doit évidemment son nom à l’Abbaye de la Cambre toute proche.

Peu après l’indépendance de la Belgique, le quartier Louise est créé, mais le Bois de la Cambre est encore bien loin et difficile d’accès. Une promenade publique est aménagée, reliant le quartier Louise au Bois via la future Av. Louise, mais ce n’est qu’en 1861 que celle-ci est construite. A ce moment, la Ville de Bruxelles obtient le Bois de la Cambre de l’Etat et commence à le transformer en parc public à ses frais.  Plusieurs architectes de jardins envoyèrent à la Ville un projet d’aménagement du bois. Les consignes étaient de réduire les dépenses au maximum et de garder au plus possible les arbres et les taillis. C’est le projet d’aménagement de type paysager d’Edouard Keilig qui fut retenu et adopté en 1862.

Keilig réussit à remédier aux inconvénients du site (une petite superficie, une configuration allongée et des abords peu attractifs) et à tirer profit des avantages (la forêt et le relief) pour apporter de la variété dans le bois, divers points de vue et différents espaces. Il tire aussi parti des dispositions naturelles et permet au bois de garder son caractère naturel. Le bois est divisé en deux parties, l’une avec un pont en pierre se voulant le plus naturel possible, l’autre avec un lac et une île en son centre. Dans les années 1870 plusieurs établissements récréatifs voient le jour: la Laiterie, le Gymnase, le Chalet Robinson et le Chalet des Rossignols. On pouvait trouver à la Laiterie un restaurant, des pâtisseries et glaces, du thé, café et alcool et des cigares de la Havane. Elle fut détruite par un incendie en 1973 sans jamais être reconstruite. Le Chalet Robinson, bâti sur l’île, a brûlé deux fois, mais accueille à nouveau de nombreux visiteurs depuis 2009.

Le succès du Bois de la Cambre dépasse rapidement toutes les espérances. L’apparition du premier tramway du pays en 1869 y contribue aussi. Cyclistes, cavaliers et promeneurs en belle toilette aiment s’y promener tandis que la reine s’y balade en calèche avec ses enfants. Une piste cavalière est tracée et derrière le bois, dans la forêt de Soignes, l’hippodrome voit le jour.  Un vélodrome est inauguré en 1893. Le Bois accueillait également divers événements festifs, comme le cortège du Longchamps (un défilé d’attelages), la fête nationale ou des courses de charrettes. En hiver, tout le monde se rassemblait pour aller patiner sur le lac.

Depuis 1976, la circulation automobile est interdite dans la majeure partie du bois les samedis et dimanches et le Bois a été classé site à sauvegarder.

Fiche: Details_Balade_XL

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