Place de Saint-Job, Parvis de l’église de Saint-Job (par exemple) 
11,1 km – Uccle – Linkebeek (- Rhode-Saint-Genèse)
Gare de Uccle Saint-Job; Tram 92
Parkings des Gares de Saint-Job ou du Vivier d’Oie (5 min à pied)
Voici une promenade étonnante qui nous emmène dans différents coins verts de la commune tout en ne passant pas par beaucoup de parcs! Laissez-vous surprendre par le plateau d’Avijl, le bois de Verrwinkel et quelques chemins de Linkebeek avant de revenir par la forêt de Soignes.
- This is a surprising walk that takes us to different green areas of the town without going through many parks! Let yourself be caught by the Avijl plateau, the Verrewinkel wood, a few paths in Linkebeek before returning to the Soignes forest.
Par la charmante rue de la Montagne qui nous donne l’impression d’être quelques instants plongés dans un village très loin de Bruxelles, nous arrivons au
Plateau d’Avijl
Entouré par les rues Benaets, la Vieille rue du Moulin et la rue de Wansijn, le plateau d’Avijl constitue un magnifique espace vert à caractère rural de 8,7 ha qui nous transporte au temps où la commune d’Uccle n’était qu’un parmi les nombreux villages aux abords de Bruxelles. Le site accueille jardins potagers, jardins d’agrément, espaces verts sauvages et est parcouru par plusieurs sentiers qui s’y sont créés au fil du temps. Il constitue un écosystème unique à Bruxelles, abritant une flore et une faune d’une grande diversité, y compris de nombreux oiseaux migrateurs. Il constitue également un site de vie sociale, les jardins potagers et d’agrément étant exploités par diverses familles ainsi que par les écoles voisines pour des fins éducatives. Ses caractéristiques spécifiques le rendent complémentaire des espaces verts voisins : le parc régional du Fond’Roy et le Kauwberg, formant le maillage vert de la commune d’Uccle.
Dans les années 1970 le plateau a été l’objet d’un premier projet d’urbanisation de la Société Etrimo qui prévoyait quelque 600 logements. Un immeuble est construit, mais suite à la faillite de la société, le plateau est racheté par la Commune d’Uccle et depuis, géré par la Régie foncière communale. Ce qui n’empêche pas d’autres projets de lotissement de voir le jour en 1988, 1993, 2003, tous aussi destructeurs du site l’un que l’autre. En 2003 naît l’association « Protection et avenir d’Avijl ». Son objectif est de préserver et d’améliorer l’espace champêtre du plateau, de sauvegarder et de développer le tissu social du quartier, de préserver des logements destinés aux personnes à revenus modestes, et d’insérer le plateau dans le Maillage vert de la Région. De plus, le Comité de la fête du plateau Avijl organise plusieurs événements, tels que la journée « Un Cœur en Fête » dont l’objectif est de sensibiliser et de promouvoir l’aspect écologique, social et culturel du plateau Avijl, et le « Nettoyage de Printemps », qui est l’occasion de sensibiliser les riverains et promeneurs à la nécessité de préserver cet environnement fragile de toute pollution .
Le Bois de Verrewinkel
A l’origine, le bois faisait partie de la Forêt de Soignes. Au début du XVIIe siècle, il appartenait à la confrérie bruxelloise de Saint-Eloi, (association de secours mutuels pour diverses corporations bruxelloises dont chaque membre payait une cotisation hebdomadaire et recevait des secours en cas de maladie ou d’accident – l’ancêtre des mutuelles en quelque sorte). Une ferme y est installée et a d’ailleurs conservé le nom. Lors de la Révolution française, les corporations bruxelloises ainsi que les organismes qui en dépendent, telle la confrérie Saint-Eloy, sont supprimés. Les biens sont aquis par les « Hospices de Bruxelles », devenus aujourd’hui CPAS de Bruxelles.
Si l’ambiance du bois est créée par la futaie à dominance de hêtres, vieux de quelque 200 ans, ceux-ci proviennent pourtant d’une plantation purement artificielle, liée à l’exploitation de la forêt. La gestion actuelle vise à sa régénération. Aujourd’hui, le bois de Verrewinkel appartient à la commune d’Uccle, il est géré par Bruxelles Environnement et ses 15 ha font partie de la zone Natura 2000. On y trouve une grande diversité d’oiseaux, et au printemps, les anémones, jacinthes et muguets fleurissent dans les sous-bois.
http://users.skynet.be/boisdeverrewinkel/index.htm
Rue de Perk / ferme de Perk
La ferme de Perk est un magnifique exemple de ferme branbançonne en carré, aujourd’hui classée. Son origine remonte au XIIe siècle, quand l’infirmerie du béguinage est construite à cet endroit, aux confins de la forêt de Soignes. Ce n’est qu’à la fin du XVIIIe siècle que la ferme est construite. Aujourd’hui, elle est la seule en activité à la frontière de Bruxelles Sud. Ses terres, en zone classée, sont situées en partie sur Uccle, en partie sur Linkebeek.
Linkebeek, petite commune de 4,5 km² dont le nom vient du ruisseau qui y coule, a su préserver son caractère champêtre, comme l’atteste le tronçon de chemin que nous empruntons.
La forêt de Soignes
Enfin, nous revenons vers notre point de départ par ce magnifique écrin de verdure et patrimoine biologique qu’est la forêt de Soignes. La forêt de Soignes s’étend sur près de 4400 hectares répartis entre les trois Régions du pays, dont 1.665 en Région de Bruxelles-Capitale, où elle recouvre près de 10% de son territoire.
Devenue, au fil du temps, la «hêtraie cathédrale» que nous connaissons actuellement, elle a pu préserver une faune et une flore exceptionnelles. Par ailleurs, n’ayant jamais été défrichée, elle a conservé un relief et des sols non modifiés par l’agriculture depuis plus de 10.000 ans !
A l’échelle européenne, le massif a été reconnu zone spéciale de conservation et fait partie du réseau Natura 2000.